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La maison Henry-Stuart est un cottage Regency blotti dans un luxuriant jardin à l’anglaise. Le nom de la maison évoque la personne qui l’a fait construire, soit l’épouse de William Henry, ainsi que ses dernières propriétaires, les sœurs Adèle Maud et Mary Lauretta Stuart. En 1849, madame William Henry (née Maria Curry) acquiert le terrain et confie la construction du cottage au Britannique Joseph Archer. Les travaux s’achèvent en 1850. À cette époque, son emplacement stratégique permet un retour à la nature sans s’éloigner de la ville. Cette idée de rapprochement avec la nature provient du mouvement pittoresque, l’une des expressions artistiques du romantisme. L’exceptionnel état de conservation de la maison s’explique par son nombre restreint de propriétaires. C’est en 1917 que Mary O’Meara, veuve de James de Gaspé Stuart, loue le cottage avec ses deux filles, Mary et Adèle Stuart. Les trois femmes deviennent copropriétaires de la maison en 1918. La propriété, qui a su conserver son intérieur authentique, témoigne de la vie bourgeoise anglophone de la ville de Québec. La famille Stuart et sa dernière représentante, Adèle, entretiennent la maison jusqu’au décès de cette dernière en 1987. Un an plus tard, à la suite des recommandations du Conseil des monuments et sites du Québec (aujourd’hui Action patrimoine), le ministère de la Culture et des Communications du Québec classe la maison et le jardin en vertu de la Loi sur les biens culturels. En 1992, Action patrimoine reçoit en don de la succession d’Adèle Stuart les biens mobiliers formant la collection. Ce classement d’un ensemble indivisible est alors unique au Québec. C’est en 1993 que la maison devient un musée. Le gouvernement fédéral désigne la maison Henry-Stuart comme lieu historique national du Canada en 1999. La maison Henry-Stuart a été préservée grâce à la conviction et à la persévérance de France Gagnon Pratte, de Marie Nolet et de Louise Mercier.